J'ai profité hier de l'heure du déjeuner pour retourner comme prévu à Chatou. Mon temps était très limité, j'avais décidé de remonter 1 allée en me donnant le temps de fouiner chaque stand. Et c'est au fond d'une vitrine, invisible si on ne faisait pas l'effort de plier ses jambes, que j'ai découvert un hibou (se distingue de la chouette par la présence d'aigrettes sur la tête) qui me regardait avec des grands yeux un peu triste cherchant vraisemblablement une personne qui était prête à s'occuper d'elle.
Je n'ai pas hésité longtemps, la céramique était très expressive, dense, avec un emaillage très maitrisé et dans un état impeccable.
Le marchand ne connaissait pas le céramiste . Après une brève négociation, l'animal était bien emballé dans mon sac prêt à faire un bout de chemin avec moi.
La maufacture de Rambervillers s'est également adonnée à la représentation des strigidés dans des styles très différents.
Nous retrouvons un grand hibou prévu pour être monté en pied de lampe électrique et une petite chouette proposée par Geno .
La représentation de l’animal évolue avec le temps, elle se simplifie.
Cette stylisation se retrouve dans l’art en générale et traduit la recherche
des artistes de tout temps à trouver de nouvelles formes d’expressions.
Cet exercice me fait forcément penser au travail de Picasso qui a su exploiter à merveille la céramique pour réaliser des représentations d'hibou d'une modernité révolutionnaire.
Je ne peux pas m’empecher également de faire référence aux
chouettes des époux Anasse que j’ai découvert sur un site (Céramique 50) que je recommande très
chaleureusement et qui a permis de me faire apprécier la
céramique 50 tout en étant une source d'inspiration inépuisable pour la réalisation de ce blog.
"Michel ANASSE Sculptures & Céramiques Pièces uniques 1960-1970", galerie Thomas FRITSCH (Paris, 20 mai - 25 juin 2011). |
Bel achat, bravo !
RépondreSupprimerBonjour Pascal,
RépondreSupprimerje suis en effet pas peu fier de cet achat, l'animal trone aujourd'hui en haut de ma bibliothèque et jette de temps en temps un regard désabusé sur mes "vieilles céramiques de Rambervillers". Je lui répond avec tendresse d'être bienveillant avec ses ancêtres.
En tout cas je vous remercie encore de m'avoir ouvert les yeux sur l'univers des céramiques 1950...
Cdlt. Nicolas
Il faut toujours respecter les anciens ;-).
RépondreSupprimerBonne continuation !
Bien cordialement.
Pascal