Les céramiques que nous recherchons sont anciennes, elles ont vécu...certaines sont plus que centenaires.
Les vases, vides poches, presses papiers... ont été utilisées. Les statuettes déplacées. Chaque pièce a son histoire. Elles sont passés de main en main et toutes n'ont pas fait l'objet de la même attention.
Au final elles présentent toutes des usures et des défauts plus ou moins marqués.
Maintenant même si comme tout le monde, je préfère les céramiques dans un état irréprochable, les effets du temps peuvent avoir leur charme. Il faut se rendre à l'évidence, trouver des pièces sans aucun défaut devient de plus en plus rare.
J'accepte tout à fait les égrenures, même un défaut plus important (éclat, fel...) si il ne fragilise et ne défigure pas la céramique. Ça peut être même un moyen d'acquérir un modèle rare avec une belle couverte et éventuellement avec un rabais sur le prix.
Mais je suis par contre beaucoup plus réservé sur les pièces restaurées. Je trouve que nos céramiques ont très souvent beaucoup plus à perdre dans le cas d'une restauration qu'à y gagner.
Quoiqu'il en soit il est impératif que toutes restaurations en cas de transaction soient indiquées à l'acheteur même si au final l'impact sur la valeur commerciale peut être limité.
Les fels de cuisson (rétractation de la terre au moment de la cuisson) sont des défauts que je rencontre de temps en temps sur des pièces importantes ou dont la forme est compliquée.
Il y a en ce moment 2 jardinières aux cygnes de Charles Catteau en vente chez 2 marchands parisien qui présentent de façon étonnante le même défaut au même endroit...les heureux propriétaires de ce modèle pourront peut être me confirmer que ce défaut est très fréquent.
Mais comment à l'époque la fabrique de Rambervillers proposait-elle à la vente les pièces avec un défaut de cuisson?
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